Lee Lee Nam donne vie aux chefs oeliguvres
 
La cote de artiste sud-coréen Lee Lee Nam grimpe inlassablement. Son travail
est présenté dans les plus grandes galeries du monde,
de Londres à New York. Le Katara Art Center expose ses &oeliguvres du 1er au 14 février.
Lee Lee Nam est considéré comme le successeur du pionnier de l&rsquoart vidéo,
son compatriote Paik Nam-June. Grâce à imagerie
moderne, l&rsquoartiste rapproche des mondes : les peintures européennes des vieux maîtres 
et art asiatique traditionnel, le rêve et la réalité, le passé et le présent.
Quand le spectateur découvre son &oeliguvre, il plonge d&rsquoemblée dans un monde onirique
 : ici, il neige dans une peinture à l&rsquoencre de chine  là,
un papillon s&rsquoenvole semblant vouloir quitter la toile. Quant aux chefs d&rsquo&oeliguvres
 : Mona Lisa est si belle, elle nous sourit  mais voilà qu&rsquoelle se déforme.
« Le déjeuner sur l&rsquoherbe » est dans tous ses états : les personnages ne se contentent pas de contempler les
 
alentours un beau dimanche d&rsquoété, ils s&rsquoaniment.
Van Gogh, lui, serre entre ses lèvres une pipe dont les volutes de fumée s&rsquoéchappent. Et quand Lee Lee Nam
questionne la modernité, des tours émergent d&rsquoun paysage traditionnel coréen.
Vous l&rsquoaurez compris, Lee Lee Nam est un artiste prolifique. Une partie seulement donc de son travail est exposée au KAC.
Néanmoins, cette exposition constitue une belle opportunité de s&rsquoimmerger
dans les &oeliguvres envoûtantes de ce créatif un brin cabotin.
 
 
 
 
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